Si le pire est envisageable, le meilleur aussi.
Anonyme
Sophrologie
et addiction
Addiction : que recouvre
ce phénomène ? comment le gérer ?
Ce terme est un anglicisme utilisé depuis quelques années
comme équivalent du mot dépendance.
« L’addiction est une conduite qui repose sur une envie
constante et irrépressible, en dépit
de la motivation et des efforts du sujet pour y échapper ».
Les problèmes engendrés par une addiction
peuvent être d’ordre physique, psychologique,
relationnel, familial, ou social.
L’addiction se rapporte autant à des produits qu’à des conduites.
Citons-en quelques unes pour exemple ; les drogues,
l’alcool, les médicaments, le tabac, la
télévision, le jeu, le travail, la
nourriture, le sport…
D’une manière générale, n’importe
quel comportement compulsif pourra être considéré comme
addictif.
Que la dépendance soit un produit, une personne, une
expérience, elle engage corps et esprit dans
le mal-être.
En agissant sur tous les niveaux de l’être, le corps, les émotions, et l’esprit,
la sophrologie aide la personne dépendante à gérer son
addiction.
Plus précisément, elle
permet de…
Sentir et connaître son corps, mieux
déceler ses besoins réels, authentiques,
Désamorcer les manifestations physiques de la
dépendance,
Reprendre contact avec sa respiration,
Gérer l’angoisse, le stress, causes ou effets
de l’addiction,
Etre structuré dans le temps, « ici et maintenant »,
apprendre la patience (l’addiction relève
aussi d’une forme d’impatience ),
Se ré-assurer, renforcer l’estime de soi
; remplir le sentiment de vide que l’addiction vient
combler de façon pernicieuse et trompeuse, chercher
en soi les ressources qui manquent,
Gérer ses émotions ; apprendre à les
canaliser pour soi et non contre soi,
Renforcer la conscience des 5 sens,
Apprendre à vivre son corps aussi au
travers de sensations agréables…
« L’addiction, c’est une affaire de secondes… il
faut distraire le corps… et l’esprit, si on arrive à distraire, à détourner
l’attention, la pulsion s’éloigne… Certains
vont couper du bois, moi je travaille ma respiration…
Le corps peut apporter un dérivatif à quelque chose de bon … ou
de mauvais, il ne faut jamais relâcher la vigilance. Le corps est toujours
là et la présence au corps s’entretient... »
Témoignage de Philippe, alcoolo-dépendant, sur
sa pratique régulière de la sophrologie.